FAQ

Questions/Réponses les plus fréquentes

Avant de l’utiliser, conservez le au sec, à l’abri de la lumière. Dans la mesure du possible, utilisez-le dans l’année de sa production. En effet, même s’il peut se conserver longtemps, n’oubliez pas que c’est un produit sans conservateurs. De plus, l’odeur dégagée par les huiles essentielles et la couleur obtenue grâce aux colorants végétaux s’atténuent avec le temps.

Lorsque vous commencez à utiliser votre savon, l’important est de favoriser son séchage entre deux utilisations (en utilisant un porte-savon troué) et de ne pas le laisser tremper dans l’eau.

Le savon se ramollira bien plus vite s’il n’est pas bien mis à sécher, et si beaucoup de monde l’utilise.

Les savons surgras fait à base d’huiles végétales précieuses ont tendance à sembler plus fragiles que les savons traditionnels. Mais c’est logique, ils sont plus doux par définition !

Tout comme le bon vin, le savon surgras artisanal se bonifie avec l’âge. Au bout de quelques mois, notre savon durcit et l’eau qu’il contient encore s’évapore tout doucement. Il va devenir légèrement plus petit (et peut peser moins de 100g parfois), plus dur, plus durable, encore plus doux et il produira encore plus de mousse.

Comme ce sont des produits 100% naturels, qui ne contiennent pas de conservateurs pétrochimiques, ni d’agents de synthèse, avec le temps et selon les conditions de stockage ils peuvent subir quelques variations :

  • Certaines couleurs peuvent devenir plus fades : l’exposition à l’air et à la lumière peut oxyder les poudres végétales et minérales qu’il contient.
  • Les parfums peuvent devenir moins présents : nos savons sont exclusivement parfumés aux huiles essentielles, celles ci sont composées de molécules aromatiques et volatiles, au fil des mois la senteur s’estompe doucement.
  • Des petites tâches peuvent apparaître : le surgras du savon est composé d’huile végétale non saponifiée, cela permet d’hydrater d’avantage la peau, mais après plusieurs mois en contact avec l’air et la lumière ces huiles peuvent se dénaturer ou s’oxyder.

C’est tout à fait normal, les couleurs obtenues à partir de nos colorants végétaux comme la Spiruline dans notre savon « Spiruline-Menthe » ont tendances à s’estomper avec le temps. Les parfums sont moins présents au bout de quelques mois, mais seulement à la surface du savon, il suffit de s’en servir pour retrouver toutes les fragrances. Parfois (mais cela est assez rare avec nos savons) des petites tâches de rancissement peuvent apparaître avec une petite odeur, mais cela n’altère pas les qualités du savon, c’est juste un petit désagrément visuel et olfactif qui disparait d’ailleurs dès que le savon prend une douche.

Même si un vieux savon peut s’avérer un peu moins émollient ou hydratant qu’un jeune savon à froid d’un an, il gardera toutes ses propriétés lavantes. Encore une fois, tout dépend des conditions de stockage !

Nos savons surgras ont besoin de respirer. L’exposition à l’air favorise le durcissement du savon, stockez le dans un endroit sec, frais, à l’abri de la chaleur et de l’humidité excessive. Vous pouvez aussi le stocker dans une armoire ou un tiroir pour donner un parfum délicieux à votre linge de maison et vos vêtements en attendant d’être utilisé.

Un savon surgras s’utilise même avec une peau grasse. Si vous utilisez un produit qui assèche la peau, elle réagira en produisant plus de sébum, ce qui la rendra encore plus grasse, c’est un cercle vicieux !

Il s’agit en fait de deux produits différents, qu’on ne devrait même pas comparer !

Les savons industriels sont fabriqués en grande quantité par un processus à chaud qui permet d’utiliser le savon dans un délai de 24h. Les huiles utilisés sont dénaturés par la chaleur et la glycérine issue de la réaction de saponification est bien souvent extraite lors de la phase liquide pour être revendue et utilisé dans d’autres produits cosmétiques.

Nos savons et shampoings sont réalisés à la main par un processus de saponification à froid et doivent respecter un temps de « cure » généralement de 4 à 6 semaines, c’est un processus long et complexe. Ils conservent leur glycérine naturelle et contiennent des huiles végétales non dénaturés par la chaleur, et une partie d’huiles insaponifiables (le surgras) qui aident à maintenir le film hydrolipidique de la peau. Le volume de cette production est artisanal et ne peut pas se comparer à ceux de l’industrie et cela se répercute évidement sur le prix.

De plus, nous avons choisi d’utiliser seulement des matières premières de grande qualité portant le label Bio, ce qui a un impact loin d’être négligeable sur le coût de fabrication mais aussi sur la qualité des produits que nous vous proposons.

Si vous comparez les prix avec d’autres savons disponibles dans les magasins bio, notez bien que ce n’est pas parce qu’un savon est bio qu’il est forcement réalisé à froid. Un savon labellisé bio peut très bien avoir été réalisé par un procédé industriel, ce qui peut la aussi expliquer la différence de prix.

Plus de gel douche, plus de flacons et surtout plus de plastique dans votre salle de bain !

Un savon saponifié à froid convient parfaitement pour le corps, les mains et les cheveux. Chacun pourra trouver le savon qui lui convient selon les huiles végétales et extraits de plantes qui entrent dans sa composition.

Lorsqu’on utilise un gel douche, on paye le prix fort pour un produit composé essentiellement d’eau et d’ingrédients dont on se passerait bien : tensioactifs, gélifiants, épaississants, surgraissants, correcteurs de pH, conservateurs antimicrobiens, antioxydants, anticalcaires, parfums etc. Un gel douche revient donc plus cher qu’il n’y parait car ce qu’on paye au final c’est de l’eau, et parce qu’on en utilise souvent une grande quantité à chaque lavage. 

Si vous prenez bien soin de votre savon à froid (en le faisant sécher sur un porte savon adapté entre chaque usage), vous pourrez le conserver longtemps et il ne coûtera vraiment pas plus cher que bon nombre de gels douche.

De par son processus de fabrication, un savon saponifié à froid est plus mou qu’un autre. De plus, nous avons fait le choix d’utiliser un maximum d’huiles végétales de proximité (80%) pour limiter l’impact environnemental, mais ce sont les beurres (de karité, de cacao, de mangue, etc.) et les huiles riches en acides gras saturés (coco, palme) souvent venues du bout du monde qui rendent le savon dur. Pour ne pas qu’il devienne pâteux au bout de quelques usages, il est fortement recommandé de : 

  • Conserver nos savons dans un endroit sec.
  • Le laisser sécher entre deux utilisations. Idéalement sur la tranche et sur un porte savon troué.
  • Le laisser sécher tranquillement quelques jours s’il devient trop pâteux.
  • Mettre plusieurs savons à disposition en même temps si vous êtes nombreux à la maison, cela leur permettra de mieux sécher.

Vous prolongerez ainsi la durée de vie de votre savon !

Le vinaigre remplace avantageusement un après-shampoing classique.

De manière générale, son acidité permet de resserrer les écailles des cheveux ce qui les rend plus doux, plus brillants et plus facile à démêler. C’est un produit naturel, bon marché et à faible impact environnemental contrairement à beaucoup d’après shampoing du commerce.

Lorsque l’on utilise un shampoing solide saponifié à froid, le vinaigre permet également de rééquilibrer plus rapidement le pH des cheveux.

En effet, le shampoing solide est en réalité un « savon pour cheveux » ce qui signifie qu’il est basique (comme tous les vrais savons). Ce n’est pas un soucis pour la peau, car une peau saine rééquilibre d’elle même son pH en 1 à 2h. Par contre les cheveux mettent plus longtemps (environ 6 à 8h) car ils ne sont pas constitués de cellules vivantes.

On utilise donc le vinaigre (de cidre de préférence) dilué dans de l’eau. Pour un usage régulier diluez 1 à 2 cuillères à soupe dans 1l d’eau puis verser le tout sur le cuir chevelu et les longueurs après lavage. Ne pas rincer.

Rassurez vous l’odeur s’estompe au séchage.

Plusieurs réponses possibles.

La première chose à essayer est de rincer vos cheveux au vinaigre (voir question précédente à ce sujet). En effet, les shampoings saponifiés à froid ont un pH basique qui nécessite d’être rééquilibré. Certaines personnes ont une chevelure qui y parvient naturellement, d’autres ont besoin de l’acidité du vinaigre (ou d’un hydrolat) pour le faire.

Il faut aussi vérifier que l’on n’utilise pas trop de shampoing. Généralement seul le cuir chevelu a besoin d’être savonné et le rinçage suffit au nettoyage des longueurs.

Si malgré tout le côté poisseux persiste et que l’on utilisait avant des produits bourrés de silicone, il faut s’armer de patience le temps que le cheveu élimine les restes de produits (l’enjeu environnemental en vaut le coup!). La rencontre des résidus de silicone avec les corps gras des savons donne un effet poisseux et lourd assez désagréable. Il ne disparait que lorsque tous les résidus de silicone ont été éliminés du cheveu. Les longueurs, qui ont été exposés plus longtemps au silicone mettent plus de temps à l’éliminer que les racines qui ont eu moins de temps pour l’accumuler. Le problème doit normalement se régler après 3 ou 4 lavages.

En dépit de toutes ces circonstances, quelques personnes gardent le côté poisseux quelque soit la marque du shampoing ou leur degrés de patience. Cela reste mystérieux. 

Il peut aussi être question de porosité du cheveu aux huiles végétales insaponifiées contenues dans le shampoing. Pour une raison ou une autre (souvent colorations et décolorations chimiques) certains cheveux ont des écailles très ouvertes, les cheveux se gorgent alors d’huiles végétales lors du lavage ce qui donne cet effet poisseux. Dans ce cas, il est préférable de commencer par régler le problème de porosité avant de réessayer un shampoing saponifié à froid. En effet, le pH basique du shampoing a tendance à ouvrir les écailles encore plus, ce qui va faire qu’aggraver la situation.